Après avoir marqué les esprits à la Paris Fashion Week, l’avant-garde de la mode africaine a proposé un événement spectaculaire et inédit à Montpellier. Des designers émergents du Botswana, du Maroc et du Cameroun ont transformé, devant un public nombreux sur l’Esplanade Charles-de-Gaulle en une scène vibrante pour un défilé pas comme les autres : ici, la mode ne s’est pas contentée de défiler, elle a dansé.
L’idée, audacieuse, était de proposer un défilé dansé où le vêtement devenait un langage et le corps, un narrateur. À 15h, les spectateurs, massés sur l’esplanade, ont pu découvrir des créations qui mettaient en lumière le savoir-faire et les histoires tissées par une nouvelle génération de créateurs et créatrices.
Le vêtement comme chemin de liberté
Les collections présentées se situaient à la croisée de l’urbain et de l’élégance, où les techniques traditionnelles s’alliaient à l’innovation pour former des silhouettes puissantes. Chaque tenue racontait un pan de l’Afrique émergente, dynamique et audacieuse.
Le succès de l’événement reposait également sur l’exceptionnelle mise en scène. La chorégraphie, signée Brizzy Azekiki – un artiste né à Koumassi et ardent défenseur de la danse comme chemin de liberté – a offert une performance collective, vivante et ouverte sur le monde. Les mannequins, plus proches des danseurs que des modèles traditionnels, ont donné une énergie unique aux créations, faisant de cet Urban Fashion Show un moment fort de la biennale Euro-Africa.
L’accès à ce show exceptionnel était gratuit, permettant à tous les Montpelliérains de prendre part à cette célébration de la création et de la rencontre des cultures sur l’une des places emblématiques de la ville.
🕺Ici, la mode ne s’est pas contentée de défiler, elle a dansé https://t.co/UXmOgGtL9x#Montpellier #BiennaleEuroAfrica @montpellier_ pic.twitter.com/i4n2aJboTN
— Claap Montpellier 😃 (@claapfr) October 12, 2025

